From ad1c8b5a0d6050f75a9b66d8566a1058bc49fcfa Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: RochDLY Date: Tue, 10 Sep 2024 20:33:35 +0200 Subject: corrections mineures dans le billet sur le document et sur les modif du plan de these --- ...-le-medium-au-coeur-des-pratiques-d-ecriture.md | 21 ++++++++++--- .../2024-09-02-modification-du-plan-de-these.md | 35 +++++++++++++++------- 2 files changed, 42 insertions(+), 14 deletions(-) (limited to 'src') diff --git a/src/posts/2024-08-07-le-medium-au-coeur-des-pratiques-d-ecriture.md b/src/posts/2024-08-07-le-medium-au-coeur-des-pratiques-d-ecriture.md index 559b659..c4f6684 100644 --- a/src/posts/2024-08-07-le-medium-au-coeur-des-pratiques-d-ecriture.md +++ b/src/posts/2024-08-07-le-medium-au-coeur-des-pratiques-d-ecriture.md @@ -50,7 +50,7 @@ Parmi ces artefacts, les plus communs sont les ouvrages collectifs, les monographies, les revues, les actes liés à des événements scientifiques (colloque, journée d'étude, etc.), les thèses ou encore les mémoires. Malgré le fait que leur nature soit différente, -ces artefacts ont une particularité commune qui nous permet de les regrouper. +ces artefacts partagent une particularité qui nous permet de les regrouper. Ce qui les lie ensemble ne se trouve pas à l'intérieur de ces documents, mais dans le processus de fabrication ces derniers. Les publications scientifiques regroupent une diversité d'artefacts parce @@ -62,22 +62,30 @@ l'auteur -- avant qu'il ne trouve sa forme définitive. Selon les commentaires des relecteurs, le texte peut à ce moment là être retouché par l'auteur. C'est un fait remarquable puisque, pour cette catégorie d'objets, -contrairement à d'autres, les artefacts ne sont +contrairement à d'autres catégories déterminées par le medium et/ou par le genre +littéraire du contenu textuel, les artefacts scientifiques ne sont pas indexés selon une composante qui permettrait de décrire le type d'artefact dont il s'agit mais le sont d'une part par un gage de qualité du contenu qui a été validé par les pairs en amont de la publication et d'autres parts, le sont par une forme de reconnaissance sociale puisque l'objet en question sera probablement repris et/ou cité par d'autres membres de la communauté concernée. +Cela veut dit qu'un document écrit et publié par un chercheur ne relève pas de +la catégorie _publication scientifique_ dès lors qu'il n'est pas relu par les +pairs. +Ce fait n'est pas forcément partagé par toute la communauté scientifique, mais +il a le mérite de mieux définir notre objet d'étude et d'écarter d'autres types +d'écrits savants tels que les blogs, les carnets, les publications sur les +réseaux sociaux, etc. Tandis que le texte scientifique est l'élément qui fait l'objet de cette relecture attentive de la part des pairs, nous nous intéressons à un autre aspect de ces artefacts qui nous permettrait de tous les désigner sans avoir à -définir toutes leurs propriétés, il s'agit de la notion de document. +définir tolimiterutes leurs propriétés, il s'agit de la notion de document. Un livre pourrait être désigné par son format, le type de reliure employée ou le type de papier qui le compose, il en va tout autant pour les revues et les autres objets, d'autant plus si l'on doit prendre en considération leur pendant numérique, sans qu'on puisse les circonscrire complètement. -Le terme de document quant à lui à cette particularité d'être un peu vague et un peu flou. +Le terme de document quant à lui a cette particularité d'être un peu vague et un peu flou. Il a quelque chose qui tient du mot-valise et du fourre-tout. Il désigne tour à tour des livres, des papiers administratifs, des papiers médicaux, des documents numériques, des revues, des cartes postales, des @@ -91,6 +99,11 @@ l'équation [@pedauque_document_2003; @pedauque_document_2006]\ : $$Document = Support + Inscription$$ +Cette brève définition nous permet de distinguer le texte (ici +compris comme l'inscription) du document. +Ce sont deux éléments qui parfois, par abus de langage, sont considérés en tant +que synonymes, alors que dans cette recherche ils renvoient bien à deux éléments +distincts. Le texte et les théories qui s'y rapportent fondent leur épistémologie autour du signe [@barthes]. Lorsqu'il s'agit d'étudier un texte, que l'on vienne de la sémiologie, de la diff --git a/src/posts/2024-09-02-modification-du-plan-de-these.md b/src/posts/2024-09-02-modification-du-plan-de-these.md index ccd499a..ab034c5 100644 --- a/src/posts/2024-09-02-modification-du-plan-de-these.md +++ b/src/posts/2024-09-02-modification-du-plan-de-these.md @@ -33,8 +33,8 @@ Ces innovations réouvrent ainsi les problématiques liées aux contenus à l'intérieur de ces documents et aux interactions à l'oeuvre autour de cet objet. Parmi toutes les chaînes de traitement de l'information (et du document), notre -intérêt se porte sur les chaînes éditoriales scientifiques et aux documents -qui leurs sont associés, les publications scientifiques, que ce soit des +intérêt se porte sur les chaînes éditoriales scientifiques et sur les documents +qui y sont traités, les publications scientifiques, principalement des articles de revue ou des livres. La multiplication des supports numériques des publications scientifiques -- plateformes web de diffusion, ePubs, livres web, livres augmentés, revues @@ -67,7 +67,7 @@ traitement éditorial. 1. Le modèle épistémologique des documents scientifiques est produit par l'environnement d'écriture, il ne lui pré-existe pas. -2. Ce modèle épistémologique, constitutif du sens du document, est écrasé +2. Le modèle épistémologique du document primaire, constitutif du sens du document, est écrasé et supprimé par un autre modèle épistémologique, celui qu'impose le traitement éditorial en vue de l'obtention du document publiable. @@ -78,23 +78,35 @@ et supprimé par un autre modèle épistémologique, celui qu'impose le traiteme - Place du document dans une brève histoire des publications scientifiques (revues / monographies + passage au numérique) - Définir le document + document numérique + - Revue de litt. sur le document (Otlet, Briet, Lund, Buckland, Le + Crosnier, Pedauque, Zacklad, Chartron, Broudoux) - Document comme espace normé (protocoles, formats, etc) - Document comme espace de transaction entre les différents agents de l'énonciation éditoriale + - Cette revue de litt. montre que le document est un environnement + support neutre dont le rôle est de contenir l'information (texte) et +les informations secondaires (paratexte) qui s'y rapportent. - Le document au prisme de la théorie des médias (le medium n'est pas simplement un support) - McLuhan + matérialisme - Kittler + déterminisme - Médiologie (Debray, Merzeau) - - Éditorialisation (du point de vue infocom + du point de vue de - l'intermédialité montréalaise) - - Nouveau matérialisme (Hayles, Barad) + - Éditorialisation (du point de vue infocom avec Pedauque, Bachimont, + Merzeau + du point de vue de l'intermédialité montréalaise avec +Vitali-Rosati et Larrue) + - Nouveau matérialisme (Hayles, Barad, Vitali-Rosati) + - La théorie des médias permet un déplacement de point de vue + (non-anthropocentré) et positionne le document comme un produit des +interactions plutot que comme une conditon nécessaire à leur déroulement. Aussi +il permet la prise en compte des différentes machines (logiciels, algorithmes) +comme des éléments actifs des interactions (la lecture n'est pas le seul fait +humain) voire même cruciaux (= sans eux, pas d'interaction). - CCL\ : Selon ces perpectives, le document dépasse son statut de réceptacle des transactions entre les agents (humains) qui interviennent à l'intérieur de cet espace et chaque élément qui participe à sa consitution devient agent de l'énonciation éditoriale (que ce soit un format, un protocole, un éditeur, un auteur, etc.). Dès lors, il devient nécessaire de prendre l'environnement -documentaire (environnement support) +documentaire en considération dans la constitution des documents scientifiques (environnement support) 3. Partie 2\ : Constitution du modèle épistémologique du document primaire dans l'éditeur de texte Stylo. - voir cette @@ -105,11 +117,12 @@ documentaire (environnement support) - Introduire les chaîne éditoriales - brève revue sur les chaines numériques - (fabrique de l’édition) - - présentation du pressoir (fonctionnement) et du livre contribution numérique + - présentation du pressoir (fonctionnement) et du livre _Contribution numérique_ - À partir de la caractéristique de l'écriture num. qu'est la variabilité (cf partie2), développer la notion d'effacement/écrasement/suppression de caractères et remplacement par des nouveaux - Les transformations et les conversions dans le livre contribution num - Les AST comme solution aux transformations mais aussi de destructuration du texte (production d’un autre document intermédiaire / modèle épistémologique) - - les différences entre le document primaire et le document publié + - les différences entre le document primaire et le document publié (cas du + livre) - CCL\ : L'écrasement du modèle de document primaire par le modèle du document publié entraine son effacement. On ne retrouve aucune trace de ce modèle primaire dans le document publié ni aucun indice sur les conditions de @@ -119,9 +132,11 @@ son établissement. - Revenir sur la notion de document et ses définitons (espace normé, espace de transaction, espace de réception du texte et du paratexte, etc) et conclure sur le faire qu'aucune trace, aucun indice de ces interactions dans cet -espace ne subsistent dans le document scientifique public. +espace ne subsistent dans le document scientifique public (note pour roch: Ginzburg et +son paradigme indiciaire n'apparaissent pour l'instant nulle part...) . - Le document public qui fait l'objet de la discussion savante oublie les conditions de son existence et opère un choix du modèle épistémologique qui sera retenu (mémoire/archive) au détriment de toutes les représentations qui permettent la publication + - Le modèle de publication des documents numériques se détache - Ouverture vers d'autres modalités de publication (action de publier) ? -- cgit v1.2.3