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Une vingtaine d’années plus tard, les technologies numériques se sont complexifiées et ont donné naissance à un ensemble d’innovations que l’on peut considérer comme de nouvelles couches intermédiaires entre l’usager et la machine – tels que le développement des API, le phénomène <em>big data</em>, la reconnaissance manuscrite de caractères, l’engouement pour les algorithmes d’intelligence artificielle, le Web 2.0 et 3.0, etc. – au milieu desquelles le document doit continuer à naviguer. Ces innovations réouvrent ainsi les problématiques liées aux contenus à l’intérieur des documents et aux médiations à l’oeuvre autour de cet objet.</p> -<p>Parmi toutes les chaînes de traitement de l’information (et du document), notre intérêt se porte sur les chaînes éditoriales scientifiques et les documents qui lui sont associés, les publications scientifiques, que ce soit des des articles de revue ou des livres. La multiplication des supports numériques des publications scientifiques – plateformes web de diffusion, ePubs, livres web, livres augmentés, revues numériques, etc. – témoigne de cette redocumentarisation et de la rupture qu’elle sous-entend entre une approche traditionnelle de la publication scientifique et une nouvelle modélisation du document qui s’est appropriée les caractéristiques du numérique (== éditorialisation).</p> -<p>Suivant une perspective épistémologique, ces changements de modélisation et de représentation occasionne une altération de la matérialité du document scientifique (que l’on distingue d’une épistémologie du texte).</p> -<p>Au milieu de ces chaînes de traitement, le document, en tant que forme, y est bien souvent éphémère et n’existe que pour répondre à un enjeu calculatoire inhérent à l’écriture numérique. Pourtant, ce sont bien ces modalités de représentations qui permettent d’aboutir en fin de traitement à un document publiable.</p> +<p>Selon la perspective de redocumentarisation engendrée par le numérique et ses protocoles de communication, le document, hérité d’une longue tradition manuscrite puis imprimé, s’est vu totalement reconfiguré du fait de ses nouvelles caractéristiques numériques.</p> +<p>Quelques décennies plus tard, les technologies numériques se sont complexifiées et ont donné naissance à un ensemble d’innovations que l’on peut considérer comme de nouvelles couches intermédiaires entre l’usager et la machine – tels que le développement des API, le phénomène <em>big data</em>, la reconnaissance manuscrite de caractères, l’engouement pour les algorithmes d’intelligence artificielle, le Web 2.0 et 3.0, etc. – au milieu desquelles le document doit continuer à naviguer pour remplir son rôle d’espace de médiation. Ces innovations réouvrent ainsi les problématiques liées aux contenus à l’intérieur de ces documents et aux interactions à l’oeuvre autour de cet objet.</p> +<p>Parmi toutes les chaînes de traitement de l’information (et du document), notre intérêt se porte sur les chaînes éditoriales scientifiques et aux documents qui leurs sont associés, les publications scientifiques, que ce soit des articles de revue ou des livres. La multiplication des supports numériques des publications scientifiques – plateformes web de diffusion, ePubs, livres web, livres augmentés, revues numériques, etc. – témoigne de cette redocumentarisation et de la rupture qu’elle sous-entend entre une approche traditionnelle de la publication scientifique et une nouvelle modélisation du document qui s’est appropriée les caractéristiques du numérique (== éditorialisation).</p> +<p>Suivant une perspective épistémologique, ces changements de modélisation et de représentation occasionnent une altération de la matérialité du document scientifique (que l’on distingue d’une épistémologie du texte).</p> +<p>Au milieu de ces chaînes de traitement, le document, en tant que forme, y est bien souvent éphémère et n’existe que pour répondre à un enjeu calculatoire inhérent à l’écriture numérique. Pourtant, ce sont bien ces modalités de représentation qui permettent d’aboutir en fin de traitement à un document publiable. Au regard des variations que l’on peut observer dans les différentes formes des documents scientifiques, il devient nécessaire de questionner les transformations que cela génère quant à la place qu’occupe le document dans la chaîne éditoriale scientifique.</p> <p>À travers cette recherche, nous appliquons cette problématique d’une épistémologie du document au document primaire que l’on retrouve dans les chaînes d’édition savante, à savoir la première source soumise par l’auteur avant traitement éditorial.</p> <p>Hypothèses :</p> <ol type="1"> |